Tout le monde connaît cet état. C’est celui où tout semble évident, simple, aligné, avec cette sensation étrange d’être à la fois pleinement dans l’action et en même temps d’en être comme le spectateur, sans jugement, parfois sans souvenir. Les sportifs, les comédiens, les danseurs par exemple connaissent bien cet état et passent souvent toute leur carrière à essayer de le retrouver le plus souvent possible. On parle de fluidité/performance. 

Dans d’autres circonstance qui ne représentent aucun défi, on peut retrouver un état similaire où le temps est comme suspendu, une rencontre amoureuse, un moment avec ses enfants, une balade, un lever de soleil. On parle de fluidité/bien être.

Se préparer à une épreuve quelle qu’elle soit c’est tenter de se rapprocher au maximum de l’état de fluidité/performance. Au moment ou cet état de fluidité arrive, il y a une juste adéquation entre la perception des exigences du défi et la perception des ressources disponibles pour le réaliser. Le terme qui vient quand on évoque cette adéquation c’est la confiance. 

Quand le sujet dans une séance vient sur le thème de la confiance, voilà de manière très schématique sur quelles bases j’appuie mon travail. 

Le triptyque Energie – Emotion – Estime :

Dès qu’on commence à questionner la motivation par les objectifs, on se retrouve toujours à questionner l’équilibre des émotions, de l’estime de soi et de l’énergie.

L’énergie est essentielle à la motivation et si c’est le point à travailler, il faudra s’appuyer sur le corps et principalement apprendre à se relâcher pour être disponible et à se relaxer pour récupérer de la fatigue.

Pour l’estime de soi, quand elle fait défaut, l’objectif est bien sûr de la consolider. Mais on y vient souvent dans un second temps. La première étape est de questionner les croyances négatives telles que « je n’y arriverai pas », « je suis nul.le », « je ne mérite pas d’être aimé.e ». L’idée n’est pas de changer du jour au lendemain de croyance mais de trouver la posture qui permet que ces croyances négatives ne soient plus limitantes. C’est quelque chose d’assez étonnant, que j’adore pour ma part et sur lequel je ferai un article bientôt, qui consiste à ne plus accorder la même importance à ces croyances négatives. Qu’elle est la différence entre la personne qui se croit nulle et qui s’empêche d’agir et celle qui se croit nulle et qui redouble d’effort, d’envie, d’humilité et souvent de talent dans son action? 

J’aime beaucoup ce travail là car il permet souvent beaucoup d’humour et de rire dans la découverte d’une nouvelle liberté. Ensuite d’elle même, par l’exemple, la croyance négative se transformera.

Très liées à l’estime de soi et à l’énergie viennent ensuite les émotions. Comment les reconnaître, comment les modifier, comment s’en servir. La force de l’hypnose pour le travail des émotions, c’est qu’elle permet une mise à distance évidente, un lâcher prise dans le ressenti des émotions. C’est la possibilité de ne plus subir l’émotion mais de pouvoir l’utiliser et l’accompagner à se transformer.